Par Casey M, Producteur laitier de la Nouvelle-Écosse
Casey, producteur en Nouvelle-Écosse, explique:
"Nous faisons une rotation des cultures : on cultive de la luzerne ou de l'herbe pendant trois à cinq ans, puis on cultive du maïs sur ce même champ pendant trois ans, avant de retourner à l’herbe /graminées. Lorsque le sol est nouvellement ensemencé au printemps, on ajoute une culture de couverture, du blé. Ainsi, si nous recevons une forte pluie, elle ne causera pas d’érosion et de perte de sol. Nous avons aussi commencé à ajouter des cultures de couverture à l'automne pour de ne pas subir d'érosion par le vent en hiver. Nous tenons également 100 acres de pâturage depuis des années. On tond l’herbe et on fertilise, c’est tout. C'est juste de l'herbe indigène, on n’ajoute pas de plantes et ça fonctionne très bien."
Par Emily D, Productrice laitière de l'Ontario
Emily, productrice en Ontario, explique:
"En tant que producteurs laitiers, nous sommes très chanceux d'avoir du fumier liquide que nous pouvons mettre dans nos champs au printemps. C'est un engrais naturel qui fait partie d'un cycle naturel, c’est 360⁰ (circulaire). Nous cultivons des plantes, nous les donnons en nourriture à nos vaches, les vaches produisent le fumier que nous mettons sur nos champs et ce fumier nourrit les récoltes de l'année suivante. De plus, utiliser cet engrais naturel, ce fumier, dans les champs chaque année aide à garder le sol sain et vivant, de manière durable.
Nous utilisons également des cultures de couverture et la rotation des cultures pour nous assurer que nous faisons notre part pour garder beaucoup d'espace et beaucoup d'oxygène dans nos sols."
Dérouler